Quand le rasoir devient pinceau.
Les images de Fabrice Tignac évoquent les photos de classe sur lesquelles, le visage d'un élève peu apprécié, a été gratté jusqu'à laisser apparaître le blanc du papier. Ici, la photo n'est plus un simple aplat, elle regagne du volume, de la matière grâce aux coups de rasoir assenés par la main de son auteur. Les yeux des personnages sont lacérés, les lignes des façades d'immeubles s'étirent au-delà de la pierre qui les formes, les paysages deviennent abstraits, car ils perdent tout ce qui les rend uniques, reconnaissables. La couleur grattée laisse place à des halos de lumières plus crus, plus rouges.
Fabrice Tignac's images evoke the photos of class on which, the face of a little appreciated(estimated) pupil, was scratched until let appear the white of the paper. Here, the photo is not any more an aplat simple, it gets back of the volume, of the material(subject) thanks to the knocks of razor struck by the hand of his(her) author. The eyes of the characters are torn up, the lines of the facades of buildings stretch beyond the stone which(who) train(form) them, the landscapes become abstract, because they lose all which makes them unique(only), recognizable. The scratched color gives way to more raw, more red haloes of lights.